UJCML
Union de la Jeunesse Communiste
Marxiste-Léniniste
UNE
CATASTROPHE POUR LE RÉVISIONNISME
FRANÇAIS ; UNE GRANDE VICTOIRE
DU MARXISME-LÉNINISME !
[Tiré de
Garde Ronge, n° 2, décembre 1966. Ce texte suit la
décision d'une centaine de militants de l'Union des Etudiants
Communistes de former l'UJC(ML).]
" Garde Rouge " devient le mensuel de l'Union des jeunesses
communistes (marxistes-léninistes) de France.
Une longue lutte, dirigée
par les marxistes-léninistes, commencée il y a
près de deux ans dans l'U. E. C. - organisation étudiante
du P. C. F. - est arrivée à son terme.
L'U. E. C. n'existe plus, elle a
été vidée de toute substance.
A sa place, mais sur un autre terrain,
le terrain solide du marxisme-léninisme, une organisation
naît : l'U. J. C. (m.-l.).
Il nous faut expliquer le principe
de cette lutte qui a passé par différentes phases
jusqu'à aujourd'hui : c'est la meilleure introduction
à ce numéro national de " Garde Rouge ".
En outre, cette lutte a une portée
qui dépasse les limites de l'action marxiste-léniniste
dans la jeunesse.
Le principe qui nous a guidés
fut et reste le suivant : la démarcation entre marxisme-léninisme
et révisionnisme revêt des formes concrètes
variées.
Il est faux de croire qu'elle signifie
la même chose dans les différentes organisations
dirigées par les révisionnistes : chez les ouvriers,
les paysans, les intellectuels et étudiants révolutionnaires,
des formes inédites, inégalement développées,
doivent naître, produits d'une lutte dans les organisations
révisionnistes pour la direction des éléments
avancés de ces organisations et du milieu concerné.
La rupture entre marxistes-léninistes
et révisionnistes constitue un procès complexe
: il combine des formes de lutte théorique et idéologique,
politique, interne, externe.
Dans un deuxième temps, ces
forces se conjoindront, lorsque la préparation sera suffisante,
en un puissant Parti Marxiste-léniniste lié à
la classe ouvrière, aux masses du peuple travailleur.
Dans chaque cas, l'avant-garde marxiste-léniniste
doit déterminer concrètement le niveau de conscience
de la majorité réelle des militants, ceux qu'elle
doit gagner ; elle doit définir le point décisif
à partir duquel elle peut entraîner, sous sa direction,
la grande majorité des militants dupés par le révisionnisme,
les entraîner dans la lutte théorique, idéologique
ou proprement politique.
La pointe de cette lutte est dirigée contre la clique
révisionniste.
Celle-ci est, au fond, isolée
: mais pour que l'isolement soit effectif, patent, profond, il
faut lutter avec principe et conscience.
A l'U. E. C. révisionniste,
siège de tous les opportunistes de droite et de gauche,
le point décisif, qui devait permettre le regroupement
des marxistes-léninistes, fut : la défense de la
théorie contre les liquidateurs.
La bataille de la formation théorique
fut une lutte aiguë contre le révisionnisme : elle
était directement politique.
Sa vertu éducative fut telle
qu'aujourd'hui, chez les étudiants, on sait que les révisionnistes
sont théoriquement des bouffons.
Cette lutte contre l'humanisme,
l'éclectisme, la sophistique, l'infantilisme produisit
des effets extrêmement importants.
Le terrain était préparé
pour que se développât le marxisme-léninisme
; le terrain était miné pour le révisionnisme.
Grâce aux écoles de
formation théorique, à la critique impitoyable
de tous les liquidateurs, les étapes suivantes étaient
rendues possibles.
L'étape ultérieure connut une deuxième offensive
des marxistes-léninistes. : la bataille sur les principes
marxistes-léninistes d'organisation.
Contre les liquidateurs révisionnistes
dont le seul recours était la dissolution, contre les
opportunistes de gauche, trotzkistes ou trotzkisants qui prônaient
la démocratie des fractions, les marxistes-léninistes
s'en tinrent au léninisme : à la pratique de l'argumentation,
faits à l'appui, menée avec principe ; au refus
du fractionnement politique, à l'unité de pensée
et d'action.
Toutes leurs initiatives étaient
parfaitement maîtrisées : quand les révisionnistes
jetèrent, dans les bras du trotzkisme, les militants,
écurés par leur pratique, du secteur Lettres,
l'an dernier, les marxistes-léninistes les dénoncèrent
fermement ; dans le même temps, ils menaient la critique
du trotzkisme dans les écoles et cercles.
Ils tenaient à montrer dans
les faits, à la majorité des étudiants communistes,
que l'opportunisme de droite engendre nécessairement l'opportunisme
de gauche.
Cette étape s'achève
avec le C. C. d'Argenteuil et le IXe Congrès : condensant
leurs critiques et leurs luttes, concentrant leurs forces contre
les liquidateurs, les marxistes-léninistes, s'organisant
sur des bases marxistes-léninistes, parallèlement
à l'U. E. C., préparent la lutte sur tous les fronts
contre le révisionnisme : la brochure Faut-il réviser
la théorie marxiste-léniniste ? marque ce passage.
Enfin, dès la rentrée d'octobre, la lutte contre
les anti-communistes de la clique Hermier-Cathala et autres éléments
dégénérés entre dans sa phase explosive
: les attaques aussi calomnieuses que grotesques contre la Grande
Révolution Culture Prolétarienne, l'abandon toujours
plus manifeste du soutien à l'héroïque peuple
vietnamien, l'inactivité totale de la bande de fonctionnaires
corrompus, Hermier, Cathala et autres, constituent le fond à
partir duquel vont progressivement et rapidement se détacher
les 95 % des étudiants communistes à Paris, la
majorité des étudiants en province, dont la lutte
se développe, du fait de l'isolement soigneusement ménagé
par les liquidateurs, en un rythme moins égal.
La débâcle était consommée pour les
révisionnistes : les cercles, unanimes, s'élevaient
les uns après les autres contre les menées scissionnistes
de la clique dirigeante.
Les marxistes-léninistes
veillaient à distinguer jusqu'au bout les révisionnistes
avérés - les éléments dégénérés
- de tous ceux, les 95 %, qui pouvaient être gagnés
: de la catégorie des militants les plus avancés
à celle des révisionnistes écurés
remettant en cause le révisionnisme avec une rapidité
surprenante.
Cette action fut excellente.
Pour en témoigner, il suffira d'établir deux indices
:
- D'une part, l'unanimité réelle partout dans les
cercles et secteurs.
Cette unanimité n'a été
rendue possible que grâce à l'unité de pensée
et d'action des éléments marxistes-léninistes
avancés, organisés.
-D'autre part, le meeting du 6 décembre
à la salle des Horticulteurs, à Paris : "
Marxisme-léninisme ou révisionnisme, qui sont les
scissionnistes ? "
Le Parti révisionniste avait
mobilisé ses fonctionnaires, éléments importants
de sa base sociale : l'aristocratie ouvrière ; il avait
certainement dupé des militants communistes honnêtes
qui se sont retrouvés, sans encore le savoir, dans la
compagnie de ces dégénérés de la
Fédération de Paris ou de la rue Humblot (siège
de l'ex-U. E. C. F., du Parti ex-P. C. F.).
Le Parti révisionniste a peur de la vérité,
peur des masses, peur de la vérité assimilée
par les masses, force matérielle invincible.
Il a cru s'en tirer en ridiculisant
un ancien grand dirigeant, Jacques Duclos, qui, le matin même,
dans " L'Humanité ", avait tenu à s'associer
aux renégats actifs.
Il a cru s'en tirer avec des hurlements,
des coups et surtout avec le vieux cri de guerre de la bourgeoisie,
de tous les réactionnaires : " Vendus " ! Les
révisionnistes oublient tout ; ils ont oublié la
naissance du Parti Communiste ; alors, l'oeil, pour la bourgeoisie,
était, comme l'argent, à Moscou.
Aujourd'hui, les révisionnistes,
guide des réactionnaires, peuvent crier jusqu'à
perdre le souffle : " Vendus, agents de Pékin!...
"
Ils ne peuvent plus dissimuler deux
faits - la vérité :
- Pour la Révolution Prolétarienne mondiale, la
base rouge de la République Populaire de Chine est
le point d'appui principal ;
- Le front avancé de la Révolution Prolétarienne
en France, ce sont les marxistes-léninistes qui, par
tout, luttent et s'organisent, ne comptant que sur
leurs propres forces.
Force au début de son essor,
elle est encore faible ; force révolutionnaire, justement
guidée, solidement fondée, elle est invincible.
La catastrophe que les révisionnistes français
viennent de subir, ils le sentent, les marxistes-léninistes
le savent, sera suivie d'autres, décisives.
Vive l'Union de la jeunesse communiste
(marxiste-léniniste) !
Vive le marxisme-léninisme !
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