UJCML
Union de la Jeunesse Communiste
Marxiste-Léniniste
La lutte des peuples d'Asie: un chant de gloire pour la théorie de la guerre du peuple
Mars 1968
« Peuples du monde, unissez-vous, pour abattre les agresseurs
américains et leurs laquais! Que les peuples n'écoutent que leur
courage, qu'ils osent livrer combat, qu'ils bravent les
difficultés, qu'ils avancent par vagues successives, et le monde
entier leur appartiendra. Les monstres seront tous anéantis. » Mao
Zedong
L'offensive du Têt est devenue pour tous les vietnamiens la fête
des opprimés à la conquête de la liberté. Des rives Sud du fleuve
de Ben Hai au Nord jusqu'au cap de Ca Mau, des hauts plateaux aux
plaines et des campagnes jusqu'aux villes, les Forces Armées et la
population, les paysans et ouvriers se sont organisés en une grande
armée révolutionnaire qui a défait, sur ce vaste champ de bataille,
l'ensemble des forces ennemies.
L'agresseur épuisé a perdu tout espoir de reprendre l'initiative.
Le peuple a élargi ses rangs, de tous ceux que la victoire a
convaincus de gagner la liberté.
Dans les villes et les campagnes, des millions de personnes se sont
soulevés pour renverser les organes du pouvoir fantoche, et en
finir dans les régions de « pacification », avec l'humiliation et
les tortures.
Entre le 30 janvier et le 8 février, plus d'un million de paysans
de la région du Trung Bo central se sont soulevés : ils ont balayé
les troupes et les organes de l'admninistration fantoche ; ils ont
coupé les routes stratégiques 1, 14, 18, 19 et 21, ont fait sauver
plus de 50 ponts et pris les postes fortifiés.
Plus de 30.000 officiers et soldats de l'armée fantoche ont déserté
et sont passés dans les rangs du peuple. En quelques jours de
combat, les régions libérées se sont puissamment élargies : les
paysans y consolident leur puissance politique et militaire et
renforcent le pouvoir révolutionnaire établi.
Ils sont prêts à tout
à moment à repousser toute attaque ennemie et augmentent la
production afin de vaincre à jamais les gangsters américains.
Le dispositif militaire ennemi est liquidé. Dans les trois derniers
mois, les soldats de la libération ont réussi à attirer dans les
points d'appui des régions montagneuses un nombre considérable de
forces ennemies.
Et quand l'ennemi concentrait son attention sur les camps
encerclés, les patriotes sont montés à l'assaut des citadelles
ennemies établies à l'arrière. Les bases logistiques, les villes
elles-mêmes sont les nouveaux champs de bataille : Hué, Saïgon Da
Nang, etc...
De la nuit du 3 mars au lendemain matin, les Forces armées ont
attaqué dans le nord 7 villeses : Da Nang, Kontum, Pleiku... - dix
quartiers généraux, 10 chefs-lieux de district, des aérodromes, des
parcs de blindés, des positions d'artillerie.
Le 5 mars au matin. elles bombardaient la plus grande base
américaine, réputée inaccessible: Cam Ranh. Le même soir, tout au
sud, Camau était occupé, le temps de détruire les munitions, les
navires, les avions et d'anéantir les forces ennemies.
Devant les vagues multipliées de cet assaut général, les
«pacificateurs» ont dû à toutes jambes rentrer dans leurs repaires.
«Le monde sans fin où les révolutionnaires peuvent agir en toute
liberté», les campagnes libres atteignent aujourd'hui la banlieue
de Saigon !
En ces jours de victoire, un autre peuple lève haut la drapeau de
la lutte armée. La lutte armée révolutionnaire du peuple birman a
vingt ans.
Le 28 mars 1948, les classes dirigeantes, jetant le masque de la
démocratie bourgeoise, déclenchaient la guerre civile.
Aussitôt, organisant la prise d'armes aux soldats et à la police,
mobilisant sans réserve les paysans, le Parti communiste de
Birmanie opposait à la guerre civile réactionnaire la guerre
populaire révolutionnaire.
L'histoire de la lutte armée en Birmanie est celle de la lutte à
mort entre le marxisme-léninisme, la ligne militaire de Mao Zedong
d'un côté, et la ligne militaire bourgeoise de l'autre.
C'est
l'histoire de la victoire de la ligne conforme à la pensée de Mao
Zedong, c'est une preuve de plus que cette pensée est
universellement applicable.
Trois ou quatre heures après l'entrée en action de l'ennemi, le
Parti communiste lançait la directive d'opposer force armée du
peuple à la guerre civile. Le président Mao a dit : « Sans la lutte
armée, il n'y aurait pas de place pour le prolétariat, ni pour le
peuple, ni pour le Parti communiste, et pas de victoire pour la
révolution ».
C'est en appliquant ce principe que le peuple birman partait à la
conquête de la liberté. La persévérance est le chemin de la
victoire vingt ans de guerre prolongée ont prouvé une nouvelle fois
que le pouvoir est au bout du fusil; la force immense de l'armée
populaire et des bases d'appui, la liberté du pouvoir démocratique
sans les régions libérées, tout ce que possède aujourd'hui le
peuple de Birmanie n'est rien d'autre que la pensée de Mao Zedong
transformée en force matérielle.
Le Krouchtchev chinois et le révisionnisme international ont tout
fait pour étouffer la lutte armée en Birmanie, pour étouffer le
peuple.
Dans des conditions de guerre civile à outrance, ils prétendaient
que les activités légales étaient une bonne chose que le passage
pacifique au socialisme était possible. Il suffisait que le parti
communiste fournisse des cadres au régime fasciste de Ne Win, et la
voie socialiste germait dans la démocratie bourgeoise.
Le peuple birman a balayé cette pacotille de trahison. C'est en
créant des bases à la campagne, en encerclant les villes par les
campagnes qu'il s'est organisé, qu'il a rassemblé sa force
innombrable et qu'il a pris à la gorge le régime de Ne Win.
Le peuple birman a choisi la voie de ta révolution chinoise, la
voie conforme à la pensée de Mao Zedong.
Il viendra à bout de tous les réactionnaires. Devant la lutte
révolutionnaire, le gouvernement militaire birman a lié son sort à
celui de l'impérialisme américain.
Quand il sera incapable d'affronter l'armée populaire, il se peut
que les yankees volent à son secours.
« Si l'impérialisme américain envahit la Birmanie, le peuple birman
lèvera haut le drapeau de l'opposition à l'impérialisme américain
et se plongera bravement dans la bataille ». Tel est le serment
qu'a fait le Parti Communiste de Birmanie.
L'impérialisme américain se livre partout à l'agression et à
l'oppression par les armes des peuples de l'Asie du Sud-Est. Mais
sa politique de rapine, de conquête sanglante des marchés,
d'exploitation forcenée et de pillage est près de faire faillite.
Vague par vague, les peuples de l'Asie du Sud-Est se lèvent et
prennent les armes. Les yankees veulent noyer la révolte des masses
dans le sang et le napalm.
Mais ni le sang ni le napalm n'arrètent
ceux qui savent que la guerre trempe les peuples, qu'elle accélère
le processus historique.
La peur n'arrêtera jamais les millions et les millions d'hommes, la
muraille indestructible de la révolution.
7 août 1965 à Nong-Hee, petit village du Nord-Est de la Thaïlande.
Un commando de la police fasciste s'apprête à torturer et massacrer
des patriotes.
Des coups de feu : le sergent qui marche à la tête du commando est
tué, le colonel qui commande l'opération grièvement blessé. Lourdes
pertes. Le reste s'enfuit. Aussitôt, des centaines dc policiers
sont parachutés, tout le district est bouclé.
Rien n'y fait, les patriotes sont introuvables, pour avoir l'appui
total des paysans, fruit d'une longue lutte politique contre les
brutalités policières, les impôts exorbitants, les expropriations
des terres servant à la construction des bases U.S.
C'était la première étincelle de la guerre populaire en Thaïlande !
Aujourd'hui, « l'état d'alerte militaire générale pour toutes les
troupes » est proclamé. Au Nord, au Nord-Est, au Sud, se
multiplient les régions de guérilla, les libérations de villages,
la destruction d'hélicoptères, de patrouilles et de postes ennemis.
Nam bac, région stratégique du Haut-Laos avait été libérée cn 1961
par la population locale. Mais sur l'ordre des yankees, les forces
de droite ont tenté d'encercler et de reprendre la région, qui
devait leur servir de tremplin pour envahir le Nord.
Nam bac est libre de nouveau!
Dans les 15 derniers jours de janvier, les Forces Armées ont
anéanti prèsde 3.000 soldats ennemis. Le peuple Lao, armé de la
pensée de Mao Zedong, est invincible!
En Inde, après Naxalbari, les paysans du Nord du Bihar se sont mis
en révolte pour la saisie de la terre. Guidés par la pensée de Mao
Zedong, les révolutionnaires du Parti Communiste de l'Inde ont pris
la tête des mouvements paysans dans 50 régions.
La lutte pour la terre est en marche : les esclaves d'hier, les
paysans pauvres se sont dressés!
L'éveil des peuples de l'Asie du Sud-Est s'acélère! Les offensives
générales du peuple vietnamien sont les salves annonciatrices de la
victoire et de la liberté. Au Laos, en Birmanie, en Thaïlande, en
Indonésie, les peuples ont formé l'immense armée de la pensée de
Mao Zedong!
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