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 Union de la Jeunesse Communiste
 Marxiste-Léniniste
  RÉSOLUTION
            POLITIQUE DE LA Ière SESSION DU  Ier  CONGRÈS  DE  L'U. J. C. (m.l.)
 [Tiré des
            Cahiers Marxistes-Léninistes, n°15, janvier-février
            1967.] Les principes et les thèses qui constituent la résolution
            de la première session du premier Congrès de l'U.
            J. C. (m.-l.) ont guidé notre lutte contre le révisionnisme
            dans l'U. E. C., organisation étudiante du P. C. F. révisionniste.
            Cette lutte est aujourd'hui victorieuse : l'U. E. C. n'existe
            plus; la majorité réelle des étudiants communistes
            se sont placés sur les positions du marxisme-léninisme.
 Cependant, la fin de la lutte interne
            ouverte à l'U. E. C. n'est pas le commencement de notre
            lutte organisée marxiste-léniniste.  Notre organisation, qui a déjà
            tenu l'an dernier sa première Conférence nationale,
            est née de la lutte contre le révisionnisme ; ses
            formes premières correspondaient aux premières
            étapes de la lutte contre le révisionnisme ; la
            première session du premier Congrès de l'U. J.
            C. (m.-l.) marque seulement, pour la plus grande partie de nos
            cellules, la fin de l'étape de la lutte interne ouverte.
             D'autres cellules pourtant continuent
            la lutte interne conséquente, dans des conditions spécifiques.
             Les principes et les thèses
            de la résolution guident notre organisation dans son ensemble
            : nos cellules ont réalisé ces principes et ces
            thèses conformément à l'inégal développement
            des idées du marxisme-léninisme, et de l'action
            marxiste-léniniste. Les principes sont la vérité
            universelle du marxisme-léninisme, condition nécessaire
            de l'action révolutionnaire victorieuse, guide de cette
            action. Ils sont communs au mouvement communiste international
            marxiste-léniniste. Les thèses sont la réalisation
            de ces principes dans les conditions concrètes de notre
            lutte, dans une formation sociale capitaliste monopoliste où
            le parti de la classe d'avant-garde, le P. C. F., a trahi les
            intérêts de la classe ouvrière et du peuple
            travailleur.  Mais ces thèses ne sont pas
            un programme, de même que nous ne sommes pas un parti.
             En effet, la tâche que s'est
            fixée notre organisation dans la première phase
            de son action, était de distinguer, par la lutte, des
            éléments révolutionnaires dans un "
            milieu " social spécifique : les étudiants.
             Ce qui ne pouvait se faire qu'en
            traçant une ligne principale de démarcation entre
            marxistes-léninistes et révisionnistes, une ligne
            secondaire de démarcation entre marxistes-léninistes
            et opportunistes divers de droite et de gauche. La démarcation se fait par
            le moyen de formes diverses de lutte. Il ne suffit pas de se
            dire marxiste-léniniste, ni même de le dire, encore
            faut-il inventer les méthodes qui  réaliseront
             dans  la  pratique  les conceptions théoriques  marxistes-léninistes.
               Il  faut une tactique correcte et
            ferme,  il faut former des militants qui l'assimilent activement,
            qui aient dans les limites fixées par cette  tactique
            une initiative effective.  Les marxistes-léninistes
            à l'U. E. C. ne pouvaient pas lutter pour gagner les éléments
            moyens, c'est-à-dire des communistes fortement enclins
            à suivre la direction révisionniste, de la même
            façon que les marxistes-léninistes dans des organisations
            ouvrières du P. C. révisionniste.  Les marxistes-léninistes,
            dans les villes universitaires de province, n'avaient pas les
            mêmes moyens qu'à Paris, et à Paris, même,
            le niveau de conscience était inégal.  Il fallait analyser concrètement
            ces inégalités et déterminer la tactique
            qui en découlait.  Seule cette tactique, que le rapport
            politique d'activité expose par ailleurs, allait permettre
            de démarquer victorieusement les marxistes-léninistes
            des  révisionnistes. (...) Le nouveau Parti naîtra de
            la fusion d'éléments de forces marxistes-léninistes,
            nés dans la lutte contre les organisations révisionnistes,
            chez les ouvriers, les paysans pauvres, les intellectuels et
            les étudiants révolutionnaires.  La rupture avec les révisionnistes
            se fait, en effet, de manière inégale.  Dans un deuxième temps, quand
            toutes les conditions de préparation seront réunies,
            ces éléments de force marxiste-léniniste
            se conjoindront en un puissant parti marxiste-léniniste,
            puissant parce que lié aux éléments avancés
            de la classe ouvrière et du peuple travailleur.Le procès de la constitution du Parti implique l'établissement
            d'un programme.
 De même qu'un Parti ne se
            crée pas sur simple décret, un programme ne s'invente
            pas. Il requiert de longues enquêtes dans les masses ouvrières
            et travailleuses, enquêtes guidées par la théorie
            scientifique et les principes de la ligne de masse. L'U. J. C. (m.-l.) est un élément
            de la force marxiste-léniniste qui doit être constituée.
             Elle est née et doit se développer
            conformément aux principes jusqu'ici défendus. 1° L'U. J. C. (m.-l.) doit diriger
            la lutte des classes à l'université et dans la
            jeunesse ; elle doit mener une lutte idéologique intransigeante
            contre l'idéologie bourgeoise et son complice, révisionniste,
            contre l'idéologie petite-bourgeoise : particulièrement
            l'idéologie pacifiste, humaniste et spiritualiste.  Elle doit développer les
            idées du communisme scientifique. 2° Pour ce faire, l'U. J. C.
            (m.-l.) doit continuer à progresser dans la formation
            théorique et politique de ses militants. Elle doit créer une université
            rouge qui pourra se mettre au service des ouvriers avancés,
            de tous les éléments révolutionnaires. 3° L'U. J. C. (m.-l.) doit être
            à la tête des luttes anti-impérialistes dans
            la jeunesse, à la tête du front uni de la jeunesse
            contre l'impérialisme américain, ennemi principal
            des peuples du monde entier.  L'U. J.C. (m.-l.) contribuera de
            toutes ses forces à imposer contre toutes les manuvres
            confusionnistes et provocatrices un soutien puissant, sans réserves,
            à la guerre populaire que mènent victorieusement
            nos camarades vietnamiens.  L'U. J. C. (m.-l.) impulsera les
            luttes contre l'impérialisme français. 4° L'U. J. C. (m.-l.) contribuera
            à former des intellectuels révolutionnaires qui
            se lieront aux ouvriers et au peuple travailleur. Elle instituera
            de nouvelles formes d'organisation qui rendront possible la réalisation
            de cette tâche.
 
 
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