UJCML
Union de la Jeunesse Communiste
Marxiste-Léniniste
VIVE
L'UNION DES JEUNESSES COMMUNISTES
(MARXISTES-LÉNINISTES)
[Tiré de
Jeune Garde, n°1, mars 1967. Jeune Garde est le journal de
la cellule Alfred Gandois de Lyon.]
Sur les ruines de la vieille U. E. C. révisionniste, la
cellule Alfred Gandois de l'U. J. C. (M.-L.) se constitue aujourd'hui
publiquement.
C'est le fruit d'une lutte de principe menée patiemment
dans l'U. E. C. révisionniste.
Cette lutte a commencé par
la défense de la formation théorique. En effet
il est nécessaire à une organisation d'étudiants
communistes, pour rester communiste, d'organiser la formation
théorique rigoureuse de ses militants.
Ainsi seulement il est possible
de rompre avec l'idéologie spontanée, petite-bourgeoise
du milieu étudiant.
Les dirigeants de l'U. E. C., nationaux
ou locaux, se refusèrent toujours à organiser une
telle formation, et sabotèrent même le travail des
camarades qui en étaient chargés.
Il s'institua alors dans l'U. E.
C. un style de travail dénué de tout principe,
pragma-tiste à courte vue et sectaire.
Incapables d'aborder les problèmes
sur le terrain solide du marxisme-léninisme qu'ils avaient
révisé, les dirigeants de l'U.E.C. liquidèrent
la lutte politique contre les déviations du marxisme-léninisme,
l'opportunisme de droite ou de "gauche".
De droite : après l'élimination des ultra-révisionnistes
de la clique Kahn-Forner, on s'est empressé de reprendre
leurs thèmes " humanistes " et éclectiques
qui mettent le Parti de la classe ouvrière à la
remorque des intellectuels petits-bourgeois à la Garaudy,
de la social-démocratie et de la bourgeoisie libérale.
" De gauche " : les explications
politiques n'étant pas données, il ne reste aucun
moyen d'empêcher que les sentiments révolutionnaires
d'un certain nombre de militants soient dévoyés
par des dirigeants trot-skystes : on alimente ainsi les groupuscules.
Il était impossible que sur
ces bases erronées se maintienne l'unité de l'organisation.
Ainsi, dès le IXe Congrès
de l'U. E.C., plusieurs camarades de la direction de ville se
virent dans l'impossibilité de poursuivre leur travail
dans de telles conditions et poursuivirent la lutte dans leurs
cercles.
Le Comité de ville élu
ne fut réuni qu'une fois et ses décisions ne furent
pas respectées : la vie démocratique de l'organisation
était liquidée à son tour.
Dès la rentrée 66,
nos cellules marxistes-léninistes - qui s'étaient
constituées clandestinement quelques mois auparavant -
dirigèrent dans l'U. E. C. parisienne une lutte politique
conséquente pour le soutien au peuple vietnamien, pour
la défense de la Chine populaire et de sa Révolution
Culturelle, contre l'Université de classe.
Alors les dirigeants de l'U. E.
C. parachevèrent leur uvre en dissolvant l'organisation
parisienne.
Par là ils organisèrent
la scission, se séparaient de toute base militante et
donc de la niasse des étudiants progressistes : ils apparaissaient
aux yeux de tous comme une clique isolée.
Les étudiants communistes
de Lyon surent voir là le couronnement d'une orientation
contre laquelle ils s'étaient battus dans leur ville.
Ils s'affirmèrent solidaires
de leurs camarades parisiens et furent pour cela " exclus
" et leurs cercles, " dissous ".
Ainsi privée de l'essentiel de sa substance militante,
l'U. E. C. devenait un cadavre tenu à bout de bras par
la direction locale du P. C. F.
Tandis que les camarades "
exclus " et les cercles " dissous " poursuivaient
leur activité, constitués en Cercles d'Étude
marxiste-léniniste, sous la direction de notre cellule.
Aujourd'hui l'U. E. C. a encore perdu des militants, qui n'acceptent
pas de voir sacrifier la lutte antiimpérialiste sur l'autel
de l'" unité " sans principes avec la social-démocratie
pro-américaine, et les quelques militants abusés
ouvrent de plus en plus les yeux, l'U. E. C. n'a plus rien de
communiste ; elle est un groupuscule sans audience, pétri
de contradictions.
Seul le soutien occulte de la direction
fédérale du Parti révisionniste lui permet
de développer son agitation étroitement électoraliste
: un luxueux bulletin de ville, le seul jamais paru est centré...
sur les législatives !
Feu Nikita Khrouchtchev avait du
communisme une idée économiste vulgaire : un plat
de goulasch. Ses émules lyonnais prennent la relève
et clament leur besoin de " bonheur ", abstrait et
" pacifique ".
Les marxistes-léninistes
répudient cet idéal de bourgeois arriviste. Ils
reprennent le drapeau de la lutte communiste; Ils appellent les
étudiants progressistes à rejeter leurs illusions,
à se préparer à la lutte.
La cellule Alfred Gandois de l'U.
J. C. (m.-l.) engage aujourd'hui son combat public : une nouvelle
étape commence.
L'U. J. C. (m.-l.) impulse les luttes
résolues contre l'impérialisme américain,
écartant aussi bien les révisionnistes bêlant
pour la " paix au Viet-Nam " que les stratèges
trotskystes qui prétendent donner à ceux qui se
battent des leçons de révolution.
Elle organise le soutien politique
militant à la lutte du peuple vietnamien.
Elle soutient les luttes de classe à l'Université,
contre l'idéologie bourgeoise et sa variante révisionniste.
Elle soutient les luttes étudiantes
qui désignent l'Université pour ce qu'elle est
: un appareil répressif aux mains de la bourgeoisie, un
appareil qu'il faudra briser et non améliorer.
Elle propage les idées du
communisme scientifique parmi les étudiants progressistes
par son École lyonnaise de formation théorique
et politique et par ses Cercles d'Etude Marxistes-Léninistes.
Elle développe en ses rangs la théorie marxiste-léniniste
et l'idéologie prolétarienne.
Ainsi, l'U. J. C. (m.-l.) forme des intellectuels révolutionnaires,
capables et désireux de se lier et de se fondre aux luttes
de la classe ouvrière et du peuple travailleur.
Elle est une part indissoluble du
Parti communiste français marxiste-léniniste à
construire.
Cette construction sera une guerre
prolongée, nous le savons, nous avons appris dans Lénine
à bannir l'impatience.
Les étapes déjà
franchies et les succès obtenus, la claire conscience
du but à atteindre, nous donnent confiance dans la victoire.
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